E-agriculture

Séminaire TIC et développement économique

Prévu depuis longtemps, le réseau Burkina ntic et C4C projetait faire un séminaire sur TIC et développement économique.

L’objectif de ce séminaire est de montrer qu’il existe bel et bien une relation entre TIC et développement économique et montrer aux ONG et aux institutions étatiques les efforts et les réalisations dans le domaine au Burkina Faso.
Commencé à 9h au Centre de formation Yam Pukri, le séminaire a vu la participation de la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) ainsi que du Ministère de Développement de l’Economie Numérique et des Postes.

D’entrée de jeu, Sylvestre Ouédraogo a planté le décor avec une présentation scientifique sur la relation TIC et développement économique. Basé sur des études et une publication scientifique, il a pu démontrer que le Paradoxe de Solow n’était pas vérifié pour le cas des pays de la zone UEMOA, donc, qu’il avait bel et bien une relation positive entre les investissements en TIC et la croissance économique.
Investir dans les TIC permettrait donc d’améliorer la situation économique du Burkina Faso.
Les TIC sont vus comme des catalyseurs du développement.

Avec son explosion dans les années 1990, les institutions onusiennes et autres grandes organisations ont organisé nombre de conférences sur le sujet : sommet social de Genève ; Bamako 2000, Bamako 2002, Genève 2003, Tunis 2005… dans parler de centaines d’autres évènements ! ICT best practices 1, 2 ; 3… et tout récemment le sommet africain qui a réuni 7 chefs d’Etat dont celui du Burkina Faso.

Le présentateur a divisé les différentes approches en plusieurs phases.
1990- 2000 : thèse de la fracture numérique
Politiques d’accès communautaires ; accès à l’ordinateur, connectivité…
2000-2010 : apogée du mobile et révolution du web 2.0 : création de contenus
2010 à nos jours : apogée du web 2.0 et création d’applications mobiles.
Les travaux de Sylvestre Ouedraogo (2012) Annales de l’Université de Ouagadougou - Série B, Vol. 004, décembre 2012

Cet article analyse la relation entre les investissements en Technologie de l’Information et de la Communication (TIC) et la croissance économique dans l’UEMOA. En utilisant un modèle néoclassique de croissance économique incluant le capital TIC pour des données annuelles de 2000 à 2010, il remet en cause le paradoxe de Solow en montrant l’existence d’une relation positive entre les investissements TIC et la croissance économique. Il met aussi en évidence l’amélioration de la productivité du travail comme canal de transmission des effets des TIC sur la croissance économique des pays de l’UEMOA. Ces résultats impliquent la formulation de politiques de stimulation des investissements dans les TIC et de renforcement des capacités des utilisateurs afin de tirer le maximum de bénéfices aussi bien en termes de retombées directes sous forme de croissance économique que de gains de productivité.

Après cette présentation, les participants ont posé de multiples questions et apporté des suggestions. Prévu depuis longtemps, le réseau Burkina ntic et C4C projetait faire un séminaire sur TIC et développement économique.

L’objectif de ce séminaire est de montrer qu’il existe bel et bien une relation entre TIC et développement économique et montrer aux ONG et aux institutions étatiques les efforts et les réalisations dans le domaine au Burkina Faso.

Commencé à 9h au Centre de formation Yam Pukri, le séminaire a vu la participation de la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) ainsi que du Ministère de Développement de l’Economie Numérique et des Postes.

D’entrée de jeu, Sylvestre Ouédraogo a planté le décor avec une présentation scientifique sur la relation TIC et développement économique. Basée sur des études et une publication scientifique, il a pu démontrer que le Paradoxe de Solow n’était pas vérifié pour le cas des pays de la zone UEMOA, donc, qu’il avait bel et bien une relation positive entre les investissements en TIC et la croissance économique.

Investir dans les TIC permettrait donc d’améliorer la situation économique du Burkina Faso.
Les TIC sont vus comme des catalyseurs du développement.
Avec son explosion dans les années 1990, les institutions onusiennes et autres grandes organisations ont organisé nombre de conférences sur le sujet : sommet social de Genève ; Bamako 2000, Bamako 2002, Genève 2003, Tunis 2005… dans parler de centaines d’autres évènements ! Ict best practices 1, 2 ; 3… et tout récemment le sommet africain qui a réuni 7 chefs d’Etat dont celui du Burkina Faso.

Le présentateur a divisé les différentes approches en plusieurs phases.
1990- 2000 : thèse de la fracture numérique
Politiques d’accès communautaires ; accès à l’ordinateur, connectivité…
2000-2010 : apogée du mobile et révolution du web 2.0 : création de contenus
2010 à nos jours : apogée du web 2.0 et création d’applications mobiles.

Les travaux de Sylvestre Ouedraogo (2012) Annales de l’Université de Ouagadougou - Série B, Vol. 004, décembre 2012
Cet article analyse la relation entre les investissements en Technologie de l’Information et de la Communication (TIC) et la croissance économique dans l’UEMOA. En utilisant un modèle néoclassique de croissance économique incluant le capital TIC pour des données annuelles de 2000 à 2010, il remet en cause le paradoxe de Solow en montrant l’existence d’une relation positive entre les investissements TIC et la croissance économique. Il met aussi en évidence l’amélioration de la productivité du travail comme canal de transmission des effets des TIC sur la croissance économique des pays de l’ UEMOA. Ces résultats impliquent la formulation de politiques de stimulation des investissements dans les TIC et de renforcement des capacités des utilisateurs afin de tirer le maximum de bénéfices aussi bien en termes de retombées directes sous forme de croissance économique que de gains de productivité.

Après cette présentation, les participants ont posé des questions et apporté des recommandations.
Beaucoup de projets TIC dans les pays UEMOA sont des projets pilotes qui pour la plupart sont l’œuvre d’ONG appuyés par des institutions extérieures.(MAE, IICD, UNESCO, CRDI…) Il faudrait passer de l’étape expérimentale à l’étape de généralisation au niveau national afin d’avoir de réels impacts au niveau du développement.

Passer des projets pilotes au projet de grande envergure.

Au Burkina Faso, il existe de nombreux projets TIC qui ont abouti au niveau national et qui impacte grandement sur le développement. On peut citer par exemple l’envoi des résultats des examens par SMS, la création des sites webs institutionnels, le système de traitement et de gestion des travailleurs de l’Etat et bien d’autres réalisations.
Pour les participants, les projets TIC (en dehors des infrastructures) qui peuvent impacter ne coutent pas des milliards et c’est ca le problème.
Au lieu de refaire la roue, il est nécessaire de collecter toutes les bonnes pratiques dans les projets pilotes et penser à leur systématisation) à grande échelle.

Les membres du réseau C4C ont promis de faire des fiches techniques de leurs projets et réalisations afin de les transmettre aux ministères de l’Agriculture et celui du développement numérique.

Après cette étape, les participants ont assisté à la présentation des personnes ayant pris part à la rencontre de KIGALI. Cinq personnes du réseau Burkina ntic ont assisté à la rencontre et trois ont assisté à la rencontre dont une personne de la fédération Nununa (Béatrice Kaboré) et deux de Yam Pukri. (Sylvestre Ouédraogo et Dao Yacouba).
Béatrice Kaboré a présenté comment la fédération Nununa utilisait les TIC pour produire du beure de karité de Karité et le commercialiser. L’équipe Yam Pukri a présenté le logiciel de gestion coopérative Agrico. Agrico a été fort ovationné à Kigali. Il permet à une coopérative de gérer ses membres, les crédits et engagement ainsi que de gérer le système de conseil à l’exploitation paysanne.
Les participants ont ensuite montré des images des sorties de terrain à Kigali où ils ont visité des réalisations dans le domaine agricole utilisant les TIC.
Toutes ces informations seront reversées au ministère des TIC et celui du développement de l’économie numérique.

Ce séminaire sur le thème TIC et développement de l’économie numérique est un début et le ministère du développement de l’économie numérique s’est dit fort intéressé. Il faudrait en revanche créer des conditions pour avoir des informations fiables sur le secteur. Pour faire de bonnes études et de bonnes anticipations, il est nécessaire de mettre en place un véritable observatoire des TIC afin de suivre un certain nombre de paramètres, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
La mise en place de l’observatoire est donc un vœux formulé par l’ensemble des participants.

Bntic

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