Vie du réseau
Cyberconsultation
Nos sociétés actuelles, celles de pays démocratiques en particulier, voient également l’apparition de la cyberdémocratie sous une deuxième forme, soit celle de la cyberconsultation.
La cyberconsultation, contrairement à la cyberparticipation, comprend une invitation claire et nette de la part du gouvernement vers le citoyen afin que ce dernier partage ses connaissances et/ou opinion sur un sujet donné.
Au Canada on craignait que certains ne soient laissés de côté par cette pratique, soit parce qu’ils n’ont pas d’ordinateur ou encore qu’ils ne peuvent accéder à Internet. En somme, la consultation en ligne ne répondait pas à l’objectif de rejoindre un échantillon représentatif de la population. À cette option on a accordé la préférence à la forme de tribune où les gens peuvent se présenter en personne.
En France, Finlande et l’Hollande l’expérience fut fructueuse.
D’abord, la France considère que même si la consultation est une composante importante de la cyberdémocratie, elle est rattachée directement au vote électronique.
Tout doit être géré et réglementé pour que les renseignements personnels soient maintenus confidentiels et que tous les gens puissent avoir la même chance de participer. La France a actuellement un comité qui essaie de coordonner cette question.
La Finlande, pour sa part, n’est qu’aux étapes préliminaires vis-à-vis de la cyberconsultation.
Jusqu’à présent, ils cherchent surtout à connaître ce que les gens souhaitent savoir. Partant de là, les organismes centraux de la Finlande ont décidé de faire un projet pilote portant sur la cyberconsultation .
Enfin, on retiendra que le Premier Ministre de l’Hollande a un site Web où ses concitoyens peuvent lui faire part de leurs commentaires, de leurs préoccupations et même discuter directement avec lui. Sujets controversés ou non, le Premier ministre s’engage à répondre aux questions.
Les forces de la cyberconsultation sont nombreuses. Premièrement, la consultation en ligne permet un lien plus direct et plus fort entre les citoyens et le gouvernement, voir un engagement plus important. Notons que la démocratie représentative fut inventée pour remplacer la démocratie participative de la Grèce ancienne en raison de l’étendue du territoire et des distances entre les différentes communautés. Toutefois, l’avènement de Internet et de la consultation en ligne permet à plus de gens de participer aux affaires de l’État peu importe leur emplacement géographique.
Ressources :
Cet écrit a été possible grâce à de nombreuses recherches effectuées sur le Net, et des extraits de l’émission « L’Ecole des Savoirs » sur RFI http://www.rfi.fr animée par Emmanuelle Bastide (ecole@rfi.fr)
Liens :
http://www.admin.ch/ch/f/egov/index.fr.html
http://cf.geocities.com/ulyslafleur/livre.htm
http://www.democratie-electronique.org/
http://www.admin.ch/cp/f/4156cfae_1@fwsrvg.html
http://www.usherbrooke.ca/liaison_vol39/n04/a_cyber.html
http://www.democratieinteractive.com
Mahamadi Sakande
Administrateur systemes Informatiques
YAMPUKRI/SULGA
sofayasak@yahoo.fr