Vie du réseau

Après un cheminement de cinq ans avec leurs partenaires, ICCO et IICD ont initié un atelier à Ouagadougou du 8 au 11 juin 2015. Intitulé « atelier d’échanges inter-pays TIC pour le développement économique de Connect4Change (C4C) ».
Les participants venus des Pays Bas, de la Bolivie, du Perou, du Mali, du Kenya, de l’Éthiopie et enfin du Burkina étaient présents à cet atelier. Cette rencontre a pour but de permettre aux participants d’apprendre les uns des autres à travers un partage de leurs expériences respectives.
L’atelier s’est étendu en effet sur quatre jours et travaux en plénière et travaux en groupe s’alternaient.
Le premier jour de l’atelier, les organisations paysannes ont présenté des modèles économiques mis en œuvre par l’intermédiaire des TIC.
Le deuxième jour a été réservé au partage sur les outils TIC réellement utiles et pertinents pour les organisations.
Le troisième jour les participants ont effectué une visite terrain à Léo et Biéha à la rencontre des membres de la fédération Nununa . La première étape de cette mission était la visite de l’Union des productrices de Biéha situé à quelques 30kms du siège de Nununa . Cette phase passée, l’ on procède à la présentations de la fédération Nununa suivi des échanges .
Il ressort de cette présentation qu’avant le projet C4C, la communication était essentiellement assurée physiquement par les conseillers techniques qui étaient chargés de faire descendre l’information de la fédération vers les groupements en passant par les unions. Les outils utilisés étaient essentiellement le courrier, le téléphone, les cahiers de participants, les rapports d’activités, les procès-verbaux, les dépliants. Le diagnostic qui a été fait de ce système de communication a montré les points suivants :
- Insuffisance d’informations ou informations tardives
- Difficultés d’accès à l’information par les femmes
- Faible visibilité des produits
Partant de ce diagnostic relatif au problème de communication interne, le projet « Voix des femmes » a été élaboré avec l’appui du consortium C4C , cela a véritablement amélioré l’efficacité de l’organisation et permis d’économiser en temps et en argent (jusqu’à environ 630 000 FCFA par an) pour certaines transactions.
Le quatrième et dernier jour a consisté à faire un bilan pour connaitre les points de satisfaction, les perspectives d’autonomisation, l’impact que l’usage des outils TIC a eu sur les utilisateurs finaux.
Afin de clore en beauté cet atelier qui a réuni des participants d’horizons diverses une soirée de gala fut organisée à la fin de l’ atelier. Ce fut véritablement un moment d’ambiance décontractée que les participants ont apprécié après trois jours de travail intense.
Pélagie Sandwidi
Yam- Pukri/ Burkina Ntic