Vie du réseau

Le réseau C4C a organise un séminaire de formation sur le crowdfunding et le potentiel du WEB 2.0 pour le développement.
Ce séminaire a été animé par M. Sylvestre Ouédraogo, Coordonnateur du réseau et nadege Sebgo, ingénieur informaticienne à Yam Pukri. Plus de 6 organisations membres ont participé à ce séminaire.
Les enjeux pour ce séminaire sont multiples : il s’agit d’une part de capitaliser les acquis du réseau en ce qui concerne les travaux et plateformes effectués dans le domaine du partage de connaissances et d’autre part, de réfléchir sur les nouvelles formes de financement participatifs à la portée des membres ; Il faut rappeler que le programme C4C a pris fin depuis juillet 2015 et il reste aux organisations locales à rechercher des possibilités pour poursuivre leurs aventures dans le domaine des TIC.
Pour le conférencier, le réseau a capitalisé en effet bon nombre d’expertises qui reste à être valorise sous forme de propositions de formations ou d’expertises à l’intention des ONG et associations du Burkina Faso. D’ores et déjà, un bulletin spécial sur la capitalisation des expériences va permettre de faire un tour d’horizon des travaux effectués.
La présentation du principe du crowdfunding a permis aux participants de comprendre que c’est un phénomène très ancien qui a été remis au gout du jour grâce aux TIC. En effet, grâce à ces plateformes webs, il est aujourd’hui possible de participer à des financements de projets, de soumettre une idée projet et recevoir des apports du monde entier. Ces apports venant de centaines de personnes peuvent avoir des contreparties, ce qui signifie que le contributeur attend une rémunération de sa part d’investissement ou encore désintéressé pour le cas des projets sociaux.
Le visionnage d’une dizaines de plateformes a permis de voir qu’il existe plusieurs plateformes où des OSC africaines peuvent participer, mais, il existe également 2 plateformes nouvelles orientées et centrés sur des projets africains.
Il reste cependant un aspect à valoriser au niveau local pour instaurer la confiance, ce que le réseau C4C peut aider à développer en créant son propre label.
des échanges ont permis de faire un certain nombre de recommandations
• préciser sur le site et les blogs des membres du réseau que l’on est membre du groupe C4C
• faire une réflexion sur des projets collectifs ou appuyer des projets de certains membres.
• Ouvrir une page sur le site Burkina-ntic. Net pour présenter les acquis du groupe C4C qui s’appelera C4C-Burkina.
Dans l’ensemble, les participants ont trouvé le séminaire riches d’enseignements et ils comptent informer au niveau de leurs dirigeants les recommandations formulées.
Vivement que le réseau C4C continue son envolée dans le paysage TIC au Burkina Faso.
Bntic
Pour en savoir plus :
Voir les sites de crowdfunding