E-gouvernance
Marché du téléphone portable à Ouagadougou : « Nous vendons beaucoup de téléphones portables, mais il n’ ya plus de bénéfices ».
Le téléphone portable est l’outil de communication le plus utilisé par la population burkinabè depuis 15 ans environ. Pendant longtemps considéré comme un outil de luxe, le téléphone portable est de nos jours à la portée de tout individu même à faible revenu. Cette situation serait en harmonie avec le slogan du CTA, selon lequel il ya plus de téléphones portables en Afrique que de brosses à dents.
Le marché de la téléphonie mobile a presque atteint un niveau de saturation maximum de nos jours. On en vend partout à tous les angles de rue sans parler des vendeurs ambulants qui vous agresse dans les maquis. Toute la population active dispose d’un téléphone portable. Cet état de fait nous emmène à penser que la fracture numérique est réduite au pays des hommes intègres. Cependant, certains vendeurs de l’outil de communication couramment appelé « portable » ne sont pas satisfaits du bénéfice encaissé..
Qu’est-ce qui pourrait alors justifier ce contraste ? Une vente considérable des téléphones portables pour un bénéfice moindre. Des commerçants de portable du marché de Zabré Daaga, le plus grand marché de téléphone portable à Ouagadougou, se prononcent.
Plusieurs facteurs expliquent ce paradoxe. Pour Koudougou Hamadou, vendeur de portables en gros et au détail depuis plus de 10 ans et actuellement installé à Zabré daaga , le faible bénéfice est lié à la baisse des prix des portables. Il précise de plus qu’au niveau du commerce des téléphones portables la concurrence est très rude, autant il existe des utilisateurs de téléphones, autant il y a des vendeurs de téléphones. Beaucoup de jeunes se sont lancés dans le commerce des portables.
Cette situation contraint souvent les commerçants à réduire les prix afin de conquérir le marché. Monsieur Koudougou Hamadou poursuit en soulignant que les téléphones, il en vend énormément, mais il ne gagne pas un bénéfice solide. Quant à Dene Ali dit Big Ali , également commerçant de portables à Zabre daaga qui selon lui est la plus grande concentration de vente de portable à Ouagadougou, il y a du recul au niveau du marché des portables. Pour ce dernier, les clients voulaient au départ découvrir le téléphone portable, d’ où alors l’engouement d’antan. Mais actuellement, le téléphone est démystifié, les usagers peuvent décortiquer le téléphone dans toutes ses facettes. Le client est plus intéressé par la fonctionnalité de son terminal mobile que l’aspect représentation social. Avant, on pouvait deviner le statut d’une personne simplement en observant quel type de téléphones portables il possède. De nos jours, un ministre peut avoir en sa possession un téléphone simple dont la valeur ne dépasse pas 6000 FCFA, le même que celui de monsieur n’importe qui.
En guise de propositions, pour palier à certaines difficultés, Monsieur Big Ali, commerçant de téléphone de son état, préconise qu’il y ait de nouveau types de portables qui pourront attirer les clients de nouveau comme à l’avènement des appareils Galaxy android.
Bien que le secteur devienne de plus en plus difficile, les commerçants semblent s’accrocher tout en essayant de diversifier leur activité.
En dépit de tous les obstacles liés au secteur, ils soutiennent que leur activité nourrit son homme, car disent ils : « c’est avec ce que nous gagnons dans la vente des téléphones portables que nous subvenons à nos besoins et à ceux de nos familles ».
Cette situation contraint souvent les commerçants à réduire les prix afin de conquérir le marché. Monsieur Koudougou Hamadou poursuit en soulignant que les téléphones, il en vend énormément, mais il ne gagne pas un bénéfice solide. Quant à Dene Ali dit Big Ali , également commerçant de portables à Zabre daaga qui selon lui est la plus grande concentration de vente de portable à Ouagadougou, il y a du recul au niveau du marché des portables. Pour ce dernier, les clients voulaient au départ découvrir le téléphone portable, d’ où alors l’engouement d’antan. Mais actuellement, le téléphone est démystifié, les usagers peuvent décortiquer le téléphone dans toutes ses facettes. Le client est plus intéressé par la fonctionnalité de son terminal mobile que l’aspect représentation social. Avant, on pouvait deviner le statut d’une personne simplement en observant quel type de téléphones portables il possède. De nos jours, un ministre peut avoir en sa possession un téléphone simple dont la valeur ne dépasse pas 6000 FCFA, le même que celui de monsieur n’importe qui.
En guise de propositions, pour palier à certaines difficultés, Monsieur Big Ali, commerçant de téléphone de son état, préconise qu’il y ait de nouveau types de portables qui pourront attirer les clients de nouveau comme à l’avènement des appareils Galaxy android.
Bien que le secteur devienne de plus en plus difficile, les commerçants semblent s’accrocher tout en essayant de diversifier leur activité.
En dépit de tous les obstacles liés au secteur, ils soutiennent que leur activité nourrit son homme, car disent ils : « c’est avec ce que nous gagnons dans la vente des téléphones portables que nous subvenons à nos besoins et à ceux de nos familles ».
Pélagie Sandwidi
Yam Pukri