E-gouvernance
Ils étaient plus de 8 000 observateurs nationaux et internationaux à surveiller les élections couplées –législatives et municipales-du 2 décembre dernier au Burkina Faso. En attendant que la Commission électorale nationale indépendante publie les résultats provisoires, certains observateurs font part de leur satisfaction.
Parmi les observateurs qui ont patrouillé dans les différents bureaux de vote du Burkina, il y a les douze membres de la mission d’observation du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaires ouest africaine (UEMOA). Présents au Burkina Faso depuis le 20 novembre 2012, ils ont donc pu observer les préparatifs, le scrutin et le dépouillement. Repartis en dix groupes, les observateurs de l’UEMOA ont sillonné dix provinces et visité plus de 400 bureaux de vote. « Nous n’avons pas remarqué des incidents pouvant remettre en cause la fiabilité de cette élection. Nous pouvons donc estimer que ces élections ont été crédibles » conclut le chef de délégations en espérant « que les différents partis politiques acceptent le verdict des urnes » et en félicitant le Burkina qui « a quand même fait un grand travail d’accepter une innovation, la biométrie ».
Un avis manifestement partagé par Philipe Mensah, chef de la mission d’observation des ONG africaines. Après avoir visité plus de 200 bureaux de vote, sa délégation et lui ont bien noté quelques couacs, mais qui n’entachent pas la régularité du scrutin. « Les aspects positifs l’emportent largement sur les aspects négatifs. Le côté positif est la sortie massive des électeurs, leur patience. C’est la première élection couplée et nous tirons notre chapeau aux organisateurs », a confié le chef de délégation à nos confrères de la RTB, et en saluant également « la maturité des électeurs burkinabè ».