E-gouvernance

Burkina Faso : Une campagne pour prévenir les violences postélectorales

Si vous n’êtes pas d’accord avec les résultats des élections, des recours existent. Tel est le message que l’Union des jeunes avocats du Burkina en partenariat avec la Ceni, le Programme des nations unies pour le Développement (PNUD) et l’ambassade des Etats-Unis au Burkina tiennent à faire passer, à travers une conférence de presse ce lundi 3 décembre 2012 à Ouagadougou.

Préparer les acteurs en compétition à l’acceptation des résultats des élections et les convaincre d’user de moyens pacifiques et réguliers en cas de contestation de ces résultats. Tel est l’objectif qui sous-tend la présente campagne initiée par l’Union des jeunes avocats du Burkina en partenariat avec la Ceni, le PNUD et l’ambassade des Etats-Unis. Elle vise donc à dire « non à la violence » postélectorale.

« Il faut que chacun comprennent qu’à travers son comportement, il est susceptible de faire basculer notre pays dans un cycle de violence, comme ce fut le cas dans certains pays », a indiqué le président de la Céni, Me Barthélemy Kéré, qui laisse entendre que le Code électoral prévoit les voies de recours contre la régularité du scrutin et du dépouillement. Recours qui peut être formé selon lui devant le Conseil constitutionnel pour les élections législatives et devant le tribunal administratif en ce qui concerne les élections municipales.

Cette campagne se déroulera, selon ses initiateurs, sous forme de plaidoyers auprès des leaders politiques et des partis et formations politiques en lice aux élections législatives et municipales. En plus de cela, « des émissions de sensibilisation seront animées dans les médias et des affiches déployées dans les quarante cinq provinces et dans les grandes villes du Burkina Faso », a expliqué Me Kéré.

Pour sa part, Me Lassané Pierre Yaméogo, président de l’Union des jeunes avocats du Burkina, a expliqué que cette campagne pour dire non à la violence devrait se tenir bien avant mais que les financements sont arrivés en retard. Qu’à cela ne tienne, Me Kéré a souligné que la phase actuelle reste aussi fragile que celles précédentes et pourrait être porteuse de germes de division si les positions des différents acteurs ne convergent pas vers l’acceptation des résultats.

Fasozine

Dans la même rubrique

Dans d'autres rubriques

Repensez les politiques de développement et traduisez-les en pratiques efficaces Explorez certains des défis les plus urgents en matière de (...)
Vous êtes un professionnel du développement (privé, Etat ou ONG) ? Vous avez une formation universitaire (minimum de 3 ans) et plusieurs années (...)
Par : Sylvestre Ouédraogo Directeur Régional Institut Panafricain pour le développement, Afrique de l’Ouest et du Sahel Président de yam-pukri.org (...)
AVIS DE FORMATION EXECUTIVE MASTER EN POLITIQUES ET PRATIQUES DU DEVELOPPEMENT (DPP) L’Institut des Hautes Etudes Internationales et du (...)
Comme à l’accoutumée, cela fait maintenant 11 ans que l’association Yam-pukri organise un camp vacances pour les jeunes de 12 à 18 ans. dénommé (...)
Les enfants ont appris qu’il y a en général 4 types d’entreprises : les entreprises privées, les entreprises publiques, les entreprises d’économie (...)
« L’université virtuelle va lancer ses premières offres de formation à la rentrée 2020/2021 » foi de son chargé de mission. Professeur titulaire en (...)
Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Alkassoum Maïga a procédé à la remise officielle (...)
Krita est l’une des références en matière de logiciel libre de dessin sous Windows. Il est complet, performant et simple à prendre en main. Un (...)

Recherche

Nous suivre

Nos dernières actualités sur les réseaux sociaux


S'abonner à la newsletter

Partenaires