Dans le cadre de l’intégration des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans la lutte contre le VIH/Sida, l’Association Appui moral, matériel et intellectuel à l’enfant (AMMIE), membre du réseau AIDSETY-Burkina, a organisé le mercredi 16 novembre 2005, une vidéo-conférence, en direct avec le Sommet mondial de la société de l’information qui se tenait en Tunisie du 16 au 18 novembre 2005.

Le Sommet mondial de la société de l’information (SMSI) qui s’est tenu à Tunis, (en Tunisie) du 16 au 18 novembre 2005, avait comme enjeu principal : promouvoir les objectifs du millénaire par les technologies de l’information et de la communication (TIC).

C’est ainsi que, dans le cadre d’un projet pilote d’intégration des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans la lutte contre le Sida, les membres du réseau AIDSETY-Burkina (bénéficiaire dudit projet) ont eu droit à une vidéo-conférence de cinq minutes avec les participants au SMSI à l’ouverture dudit sommet.

C’était au siège de l’association AMMIE à Ouahigouya. Selon son coordonnateur, Alidou Bancé, AIDSETY-Burkina est un réseau constitué de six associations de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, dont AMMIE. Il est présent dans trois villes principales, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Ouahigouya. Toutefois, a signifié Alidou Bancé, le réseau, à travers ses activités décentralisées, couvre effectivement six régions du pays.

Au cours de cette vidéo-conférence, la présidente de AMMIE, Cécile Beloum, et le haut-commissaire du Yatenga, Ernest Thiombiano, également président du comité provincial de lutte contre le Sida, ont pu, tour à tour, montrer l’importance que revêt le projet. En effet, selon la présidente de AMMIE, ce projet permettra de communiquer efficacement avec tous les partenaires de son association, au plan local, national et international.

Il permettra surtout, estime-t-elle, de contribuer à une prise en charge rapide des malades dans les formations sanitaires périphériques et de mettre la télémédecine à la disposition des malades. Somme toute, a ajouté Cécile Beloum, grâce à ce projet, les membres du réseau AIDSETY devraient pouvoir développer leurs capacités organisationnelles et fonctionnelles.

Par Lassina SANOU

Sources Le Pays