E-agriculture

Caravane COPAGEN : procession contre les OGM

La Coalition pour la protection du patrimoine génétique (COPAGEN), qui regroupe plusieurs organisations de la société civile dans les pays membres de l’UEMOA, a initié à Ouagadougou, le mardi 19 février 2008, une marche à l’issue de laquelle elle a remis une déclaration contre les Organismes génétiquement modifiés (OGM) au directeur de cabinet du Premier ministre burkinabè.

C’est sur le coup de 15 heures que les marcheurs d’hier mardi 19 février se sont regroupés à la place de la Nation.

Venus des Coalitions pour la protection du patrimoine génétique (COPAGEN) du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Niger, du Bénin et de la Guinée Conakry, les manifestants participent à une caravane contre les Organismes génétiquement modifiés (OGM), aux côté de COPAGEN/Burkina dont INADES-Formation est membre.

Il s’agit d’une démarche d’information et de sensibilisation sur les enjeux de l’introduction des OGM au Burkina Faso et dans la sous-région. Ouagadougou est une étape d’une caravane qui a consisté en l’organisation d’une procession, depuis la place de la Nation jusqu’au rond-point des Nations unies où les caravaniers, parmi lesquels des Européens, ont remis une déclaration pour dire non aux OGM.

C’est le directeur de cabinet, Jérôme Compaoré, du premier ministre burkinabè, qui a reçu le message de COPAGEN/Burkina, après lecture par Drissa Souaré, président de COPAGEN/Burkina, devant témoins. Le représentant du Premier ministre, Tertius Zongo, qui n’a pas fait de commentaire, a rassuré les marcheurs que leur message sera transmis à son patron qui, à son tour, le fera parvenir à qui de droit.

On lisait sur des pancartes et des banderoles que les caravaniers brandissaient, des mots et des phrases hostiles aux organismes génétiquement modifiés. Ils rythmaient leur marche en scandants également des propos du genre "Non aux OGM" ; "les OGM hors du Burkina, hors d’Afrique".

Morceau choisi d’éléments de pancartes : "Non au dictat des multinationales" ; "Dire non aux OGM, c’est notre droit" ; "Cultiver bio, c’est véritablement protéger notre environnement" ; "Les APE et les OGM ne sont pas des solutions pour l’Afrique, ils sont même contre nous : stop-réfléchis-résiste". Une conférence de presse est prévue ce matin au centre de presse Norbert Zongo.

Agnan Kayorgo
http://www.lobservateur.bf/spip.php?article7620

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