E-agriculture
Le maraichage est l’une des principales activités rémunératrices de revenus au Burkina Faso. En milieu rural comme en zone urbaine, cette activité est beaucoup pratiquée.
Basile Gross de l’Université de Lausanne dans le cadre de ses études en thèse a fait des recherches sur le maraichage et l’a intitulé ainsi : les enjeux du développement du maraichage au Burkina Faso. Yam Pukri est son institution d’accueil au Burkina et il a été encadré par Dr Sylvestre Ouédraogo, Enseignant chercheur à l’UO 2.
Le Jeudi 21 Juillet 2016, l’impétrant a fait la présentation de l’approche et de la méthode d’enquête utilisées pour son étude.
Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso et Réo ont été les terrains d’étude.
Le constat était qu’au niveau de Ouagadougou la taille des jardins est quasiment restreinte et se trouve aux antipodes des surfaces de jardins des villages de Réo. C’est à proximité des barrages que se trouvent les sites de maraichage.
A Ouagadougou, les producteurs maraichers sont confrontés à des problèmes de zones et de terrain . selon les résultats de la recherche du doctorant Gross. Il faut louer les terres pour pratiquer le maraichage à Ouagadougou. Le recours de la main d’œuvre familiale est moindre également.
Dans le village de Goundi à Réo, les eaux sont de mauvaise qualité à cause des zones d’orpaillage et cela ne favorise pas le développement du maraichage. Dans cette région ,la semence est produite par les maraichers eux-mêmes. Les conditions d’irrigation sont difficiles dans cette zone.
Les dépenses liées à la production sont notamment les coûts des intrants, du matériel de travail, les charges de construction de puits... En zone rurale, les producteurs maraichers utilisent la fumure organique pour réduire les coûts élevés des intrants.
L’étude révèle que la moitié des dépenses est liée aux intrants et que les enjeux du développent du maraichage au Burkina Faso sont entre autres les semences, la mauvaise gestion des points d’eau, l’ensablement des retenues d’eau, la qualité des sols, le foncier et les enjeux climatiques.
Pélagie Sandwidi
Yam-Pukri/BurkinaNtic