Actions et Services

Faso-Dev, Initiatives locales de Développement

Justification du portail

Il n’est plus nécessaire de démontrer le bien fondé et l’utilité des NTIC pour le renforcement du développement des pays comme le Burkina Faso en facilitant l’accès à l’information sur le développement, l’éducation et la santé.

L’utilité de ces outils et en particulier de l’Internet se fonde sur le formidable potentiel d’informations qu’ils regorgent. Ainsi, les différents secteurs de la vie économique scientifique, sociale en passant par l’éducation et la formation, tous utilisent l’Internet de nos jours. Le Burkina Faso dans la formulation de la stratégie nationale de nouvelles technologies met un accent particulier sur le rôle des associations et de la société civile dans la vulgarisation des nouvelles technologies.

Les initiatives en matière de développement de sites portails sont légion. L’un des problèmes de fond, c’est le temps de maturation des projets. Le plus souvent, les projets s’arrêtent avant cette phase de maturation.

Une floraison d’expériences sur le développement à travers les ONG au Burkina Faso

Au Burkina Faso, le tissu associatif et d’ONG est assez développé et les différents acteurs jouent un rôle prépondérant dans le développement économique et social des populations surtout rurales. On dénombre -présentement plus de 300 ONG et plus de 14.000 structures associatives et assimilées au Burkina Faso, ce qui est considérable. Ces structures apportent une contribution non négligeable au développement et leur rôle et responsabilité se sont accrus avec la Lettre de Politique de Développement Rural Décentralisé que le gouvernement Burkinabé a signé en juillet 2002.

Ces associations et ONG utilisent généralement les canaux traditionnels de communication et d’information. Certaines commencent à utiliser les outils modernes tels que l’Internet, mais leur nombre reste très limité.

Les avantages des outils modernes de communication et d’information nous interpellent à canaliser ces différentes initiatives qui restent isolées afin de les regrouper, ce qui facilitera les échanges de savoirs et de connaissances dans tous les domaines : combien de rapports d’études et de données pourrissent dans des armoires ? Combien de sites web individuels se forment tous les jours sans qu’on ne puisse sauvegarder les précieuses données ? Ces différentes initiatives des nouvelles technologies peuvent être perçues comme des besoins de diffuser, recueillir, partager de l’information en vue d’une meilleure compétitivité, mais aussi en vue de renforcer et de coordonner efficacement les actions qui sont menées sur le terrain.

Capitaliser les différentes expériences

Chaque jour, des dizaines d’ateliers de formations ou de séminaires d’informations se tiennent sans que l’on ne puisse extraire par thème, l’état des lieux autour d’une question donnée. Une fois, un projet à l’université a photocopié les pages d’un journal papier autour de la thématique de l’agriculture. Le ministère de l’agriculture fut étonné par la richesse des évènements qui ont eu lieu tout le long de l’année. Pourtant, c’est au vu de ces évènements que certaines actions du ministère auraient du être réorientées. Cela montre l’intérêt d’un portail de référence thématique autour des questions de développement. Il est donc important de mettre en place un espace virtuel permettant à ces différents intervenants du monde associatif et des ONG de pouvoir échanger. D’où tout l’intérêt et l‘importance de mettre en place un portail national dédié aux actions de développement.

Sécuriser les données et les rendre accessible

Au Burkina Faso, le niveau faible de la culture TIC fait que peu d’associations ou d’entreprises ou des institutions possèdent des sites web. Ceux qui les possèdent ne peuvent souvent pas les mettre à jour du fait que ces sites sont crées et hébergés par des partenaires extérieurs. Il se pose un problème d’appropriation à ce niveau et de pertinence d’informations non mises à jour.

De nombreuses zones du pays ne sont pas couvertes par l’Internet, en revanche, ces zones ont besoin d’informations utiles dans le domaine du développement. La mise en place d’un portail permettra aux différentes structures d’avoir une vue sur le web et d’être assurées d’une mise à jour ainsi qu’une sécurité dans la gestion de l’information.

Informer le monde du développement sur les innovations de l’heure

De nombreuses innovations existent dans le monde du développement. Ces innovations permettent d’économiser des ressources multiples. Il est donc important que l’on arrive à informer la population, en particulier les ONG sur les meilleures solutions possibles en matière de gestion de l’eau, environnement, financement, énergie…), les structures possédant également des innovations pourront les partager aux autres.

Développement des capacités à travers des formations

Bien que de nombreuses formations soient proposées au Burkina, il manque dans le domaine des contenus propres à aider les populations à mieux s’approprier les outils TIC dans le domaine de la recherche d’emploi, du e-commerce ainsi qu’en matière de gestion informatisée des petites et moyennes entreprises. Le projet Gateway va apporter sa pierre à ce niveau par des formations adaptées au public cible.
De la e-expertise TIC vers le e-developpement.

1. Le réseau Burkina ntic capitalise une expérience de 5 ans dans la gestion de site portail.

2. Le niveau de visite du site portail sur les nouvelles technologies au Burkina est acceptable pour un site spécialisé. (Environ 400 visites en moyenne par jour). Il est l’un des rares sites web francophones bénéficiant d’une notoriété dans le domaine (production de contenus locaux).

3. Le développement d’un portail sur le développement sera une suite logique de ce programme qui, pour renforcer son action peut proposer un ensemble de services pour le monde du développement au Burkina Faso.

4. Le couplage de Burkina ntic avec le programme Gateway va donc permettre de donner plus de matière au virtuel par la proposition de contenus locaux dans le domaine du développement.

5. Nous avons également constaté que la plupart des sites portails construits au Burkina ne sont pas mis à jour. En dehors des informations de départs postés pendant et jusqu’ après la création du site, il n’y a plus d’alimentation. Il en est de même pour la plupart des sites web gouvernementaux dont la gestion et l’alimentation en information posent de multiples problèmes.

6. Le réseau Burkina ntic peut donc jouer un rôle d’intermédiation afin d’aider le monde du développement à mieux diffuser ses informations et partager ses expériences.

L’action du portail national

- Au niveau des ONG et associations.

Le portail national doit être un moyen pour ces structures d’avoir accès à une information spécifique et fiable, à des ressources (on-line ou off line).Ce dernier doit permettre aux associations et ONG une diffusion à plus grande échelle (nationale, continentale) des actions menées par ces dernières.
- Pour les spécialistes de NTIC et les populations,

Le besoin d’échanges et de partage de connaissances et d’informations dans le domaine des NTIC et le développement, au Burkina Faso justifie la création d’un espace d’échanges, de savoirs et de ressources.
- Pour le gouvernement,

Etre un canal pour une visibilité des actions de développement et une meilleure compréhension du tissu de la société civile dans ses efforts multiples de développement.

Les grands axes du programme

Les grands axes du programme sont :

- Informations sur l’actualité du développement au Burkina (société civile, agriculture, environnement, artisanat, TIC, emploi,)
- Initiative emploi (offre et demande d’emploi à travers le portail) proposition de formation en montage de projet et recherche de financement, TIC, Formation à distance, assistance en commerce,
- Innovations : recherche et vulgarisation de solutions nouvelles (énergie, aliments, construction de machines...)
- Publications : publication de documents scientifiques et de documents de travail sur des aspects de développement.

Organisation du Gateway

Le Gateway sera composé comme suit :
- Un comité de pilotage
- Un organe d’exécution
- Des partenaires et consultants techniques

Le Gateway du Burkina a à sa tête un comité de pilotage composé des représentants des diverses structures. Le comité de pilotage va orienter les actions du Gateway et prendre des mesures qui s’imposent en fonction de la situation. Le comité de pilotage pourra se réunir 2 fois l’an, mais des contacts permanents seront établis entre les membres par le biais de l’Internet (forum de discussion).

L’organe d’exécution est une structure expérimentée dans la gestion de sites portails. Cet organe a 5 personnes au départ (le webmaster du site portail, un journaliste, un spécialiste en développement, un financier qui assure en même temps le marketing du portail et l’administrateur principal du portail). Le webmaster se chargera de tous les aspects techniques du portail et de son évolution ainsi que des gestions de différentes listes. Il organisera également des séances de formation dans le domaine du multimédia, préparera les documents numériques pour les différentes compilations thématiques.

Le journaliste, non seulement travaille sur des reportages spécifiques, mais ira rechercher des informations intéressantes sur le web afin d’alimenter le portail. Il travaillera de concert avec le webmaster. Le spécialiste en développement est chargé d’amender les textes et de choisir des volets de publication intéressant le public concerné.

Le financier s’occupe de la gestion financière du programme. Il suit les directives du comité de pilotage et lui rend compte. Un organe externe (cabinet comptable) s’occupera de l’audit des comptes chaque année. Le comité de pilotage peut à n’importe quel moment demander la vérification des comptes afin de voir si le programme est bien suivi.

Le gérant du Gateway est la personne qui exécute les ordres données par le comité de gestion et suit au jour le jour la vie du portail ainsi que des activités prévues dans le chronogramme. Il est à l’affût et essaie d’intéresser le plus de personnes et d’institution à l’initiative Gateway au Burkina Faso. Il représente le Gateway lors de rencontres et réunions techniques.

Des partenaires et consultants techniques soutiennent le Gateway dans ses aspects particuliers : organisation de séances de formation ou d’informations, préparation d’activités spécifiques…). Sont considérés comme consultants techniques, les journalistes, les spécialistes des formations ainsi que les contributeurs spécialisés comme les innovateurs, les spécialistes audio visuels…)

Les partenaires du projet

- Development Gateway Fondation
- IICD (http://www.iicd.org)
- Gouvernement du Burkina Faso
- Ministère de la jeunesse et de l’emploi
- Ministère de commerce, des entreprises et de promotion artisanat.
- Ministère des Postes et des technologies de l’information
- Ministère de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques.
- Centre d’analyse et de politique économique et sociale (CAPES)

Partenaires locaux

- Réseau LIEN (http://www.burkina-ntic.org)
- Yam Pukri association
- Secrétariat Permanent des ONG
- Agence Nationale pour l’Emploi
- Programme ADEN
- Institut Panafricain pour le Développement, Afrique de l’Ouest
- Centre National de Presse Norbert Zongo
- SODECOM

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