E-agriculture
Nous avons tendu notre micro à quelques acteurs du monde rural qui participaient à la formation, voici ce qu’ils pensent :
Bambara Félicité, association Pag-la Yiri
Je m’appelle Bambara Félicité, secrétaire de l’association des femmes Pag-la Yiri de Zabré.Paga La Yiri veut dire "la femme c’est le Foyer" Nous suivons une formation continue sur les NTIC adaptées au monde de l’agriculture. Notre association a un projet de création de radio communautaire et je la représente pour renforcer mes connaissances en NTIC afin de mieux gérer le projet. Par exemple, je viens de savoir qu’il y a des sites sur lesquels je peux avoir des informations sur les radios communautaires, voir les expériences dans d’autres pays, etc. Aussi, j’ai pu visionner un CD Rom qui portait sur des radios communautaires en Guinée. Je crois que ces expériences peuvent nous aider. J’ai également renforcé mes connaissances en PowerPoint.
Zabré se trouve à 185km de ouagadougou, c’est une zone peu électrifiée et pour le moment les populations ne connaissent pas beaucoup les NTIC ce qui est dommage car elles auraient pu les utiliser pour obtenir des informations sur l’agriculture par exemple.
La formation s’est bien passée. Au début j’étais un peu paniqué mais maintenant je trouve les choses plus simples.
Wari Balkissa, association Pag la yiri
Je m’appelle Wari Balkissa, secrétaire dactylographe de l’association Pag la Yiri de Zabré.
Au cours de cette formation j’ai appris pour la première fois à utiliser l’ordinateur, je n’en avais jamais touché auparavent car dans notre structure il y en a pas. J’ai toujours travaillé sur une machine à écrire. Je vois qu’il y a une différence entre la machine à écrire et l’ordinateur. Je trouve que ce dernier est plus pratique à utiliser. Je peux par exemple saisir un texte, l’enregistrer et revenir le retrouver le lendemain ce qui n’est pas le cas de la machine à écrire, de plus je peux corriger les fautes de frappe.
Avant de venir à la formation je craignais de me ridiculiser parce que je ne savais rien de l’ordinateur, mais quand suis arrivée les encadreurs m’ont vite encouragé. La formation a été intéressante et je me sens capable d’utiliser un ordinateur même si ce n’est pas dans toutes ses fonctions.
Ouédraogo Madi, membre de Sahel Solidarité.
Je suis membre d’une ONG qui intervient dans le milieu rural et urbain. Elle appuie les organisations paysannes et les femmes en difficulté.
C’est la première fois que je reçois une telle formation. Elle nous a donné les rudiments de base sur les NTIC et les possibilités de les adapter aux activités de nos différentes structures. Je sais maintenant comment créer des sites web, comment faire des recherches, comment adapter un projet aux NTIC.
Nous avons au sein de notre structure un projet sur l’hygiène de l’eau et nous voulons mettre en place un système de communication à travers les NTIC afin de faire passer le message sur le terrain. Nous comptons d’abord mener une étude au sein des population avant de choisir le plan à adopter. Je me suis rendu compte après cette formation que les NTIC « c’est pas sorcier ».
I.GUENDA