Environnement

Forum mondial du développement durable : 2000 participants attendus à Ouagadougou


Le Burkina Faso se prépare à abriter le forum mondial du développement durable en octobre prochain. Afin de donner de plus amples informations sur cet événement de grande envergure, le ministre en charge de l’Environnement a donné une conférence de presse, hier lundi 18 août 2009.

C’est la ville de Ouagadougou qui a été choisie pour accueillir le prochain forum mondial du développement durable. Pour la réussite de cet événement majeur pour le Burkina Faso, un comité national d’organisation, présidé par le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie a été mis en place et est à pied d’œuvre pour faire de ce forum un succès mondial. Ce lundi 18 août, les membres du comité d’organisation étaient face à la presse pour donner des précisions sur ledit forum. Selon le ministre Salifou Sawadogo de l’Environnement, plus de 2000 personnes prendront part au forum dont 1500 Burkinabè issus de toutes les couches représentatives du pays. Ils auront à réfléchir sur un thè me qui préoccupe, à l’heure actuelle, le monde entier à savoir la problématique des changements climatiques.

En fait, il s’agira de voir, aussi paradoxal que cela puisse paraître, quelles opportunités tirer du phénomène de changement climatique pour atteindre un développement durable. En effet, jusque-là, on parle plus des conséquences néfastes des changements climatiques à savoir la fonte des glaces, le réchauffement climatique, les inondations et les sécheresses, etc. Toute chose qui démontre qu’une lourde menace plane sur la tête des millions d’êtres humains à travers le monde. Cependant, on reconnaît de plus en plus que les changements climatiques, mieux connus et bien maîtrisés, peuvent se révéler être des créneaux porteurs et susciter toutes les actions de solidarité internationale positive permettant d’inverser la situation au grand bonheur des populations.

En se proposant d’organiser ce forum mondial, le Burkina Faso, selon Salifou Sawadogo, entend apporter sa contribution à cette nouvelle vision. Ainsi, en vue de faire un plaidoyer du forum, des rencontres se sont déjà tenues à Paris auprès des représentations diplomatiques du Burkina Faso à New York, Washington ainsi qu’auprès des institutions panafricaines et internationales. Le comité d’organisation entend poursuivre ce plaidoyer auprès d’autres structures et de l’ensemble des opérateurs économiques. Pour cela, la contribution de la presse est fortement attendue afin de donner au forum la visibilité qu’il mérite. Le forum débutera le 9 octobre par la rencontre des experts qui vont déblayer le terrain.

Cette rencontre sera suivie par celle des ministres de l’Environnement. Le dernier jour du forum, une rencontre de haut niveau réunira les chefs d’Etat autour de la problématique des changements climatiques. En marge du forum, auront lieu des expositions de bonnes initiatives en faveur de l’environnement. Les défenseurs de l’environnement espèrent qu’au sortir du forum de Ouagadougou, des engagements forts seront pris par les politiques d’intégrer effectivement la problématique des changements climatiques dans les stratégies de développement des différents pays, surtout en ce qui concerne la dimension économique. "Il est évident que le coût de l’inaction correspondra à une régression très probable par rapport aux Objectifs du millénaire pour le développement à savoir l’annulation des efforts consentis pour soutenir la lutte contre la pauvreté", a reconnu le conférencier.

Le forum devra de ce fait contribuer à la prise de conscience des enjeux des changements climatiques pour le développement. Ainsi, les participants auront à faire un inventaire des nouvelles opportunités de développement qu’offrent les changements climatiques. Ce serait également l’occasion une fois de plus, de donner une bonne compréhension du marché du carbone et aux opérateurs économiques afin de leur permettre de mieux s’insérer dans ledit marché. Enfin, ce forum va donner l’occasion aux pays africains d’harmoniser leur point de vue, afin de parler d’une même voix lors des négociations qui auront lieu à la quinzième conférence des parties à la convention-cadre sur les changements climatiques de décembre prochain à Copenhague au Danemark.

Fatouma Sophie OUATTARA (sofifa2@yahoo.fr) et Balguissa SAWADOGO (Stagiaire)

Sidwaya

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