E-gouvernance
L’enrôlement biométrique ou en moins barbare l’inscription sur les listes électorales informatisées est en plein cours au Burkina Faso.
Je me pose la question du pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple. pourquoi ne pas utiliser la base de données de L’office National d’identification (ONI) qui a fait et qui continue de faire un travail remarquable pour juste la compléter pour avoir des cartes d’électeurs ? on aurait même pu par SMS dire si on veut voter et où et cela allait reduire grandement les problèmes que nous avons actuellement : pannes informatiques, pannes électriques, période d’occupations de la population pour les travaux champêtres...
Si les TIC permettent une amélioration de la démocratie grâce à une certaine transparence, il est également nécessaire au niveau national que l’on travaille à simplifier les choses et à économiser les ressources rares .
Nous devons aller vers une seule identification numérique et travailler à une meilleure intégration des bases de données en ajoutant les nouvelles possibilités comme l’envoi et la réception d’informations par SMS.
Il faut également souligner que le même exercice a démarré avec les travailleurs de la fonction publique qui doivent passer par un système d’identification numérique afin d’apurer les travailleurs fictifs, décédés ou double employés.
je me pose également la question de la capitalisation des expériences faites dans les pays qui ont appliqué la biométrie : comment ces pays ont procédé, le résultat était-il à la hauteur des attentes ? Biométrie est-elle synonyme de transparence et de paix sociale ? si on regarde la cas malheureux de la Côte d’Ivoire qui a eu à faire l’élection la plus chère au Monde et que résultat s’est soldé par une vraie échec, on doit repenser plus à l’homme qu’à un mécanisme technologique salvateur.
Vivement que l"enregistrement biométrique se fasse dans de bonnes conditions et que l’on tire des leçons pour l’avenir.
Bntic