Vie du réseau

Burkina _NTIC , mettre le cap sur le plaidoyer et le lobbying pour les TIC pour le développement

Depuis 2003, à travers le réseau Burkina-NTIC, des membres institutionnels et individuels partagent et échangent leurs expériences, pour une meilleure utilisation des technologies de l’information et de la communication au profit de leurs communautés.

Dans le soucis, d’améliorer son action sur le terrain, le réseau organise chaque année des ateliers stratégiques d’orientation. Pour cette année 2009, le réseau veut renforcer son action dans le cadre du plaidoyer et la dissémination des expériences dans le monde rural. Selon le coordonnateur, Sylvestre Ouédraogo, La somme d’expérience acquise par les membres est assez riche pour montrer aux autorités les réalisations en vue de solliciter des appuis et des orientations spécifiques autour des préoccupations des membres.

Le vendredi 24 juillet 2009, les membres se sont donc réunis au siège de l’association Yam Pukri, pour se pencher sur l’atelier stratégique 2009 du réseau. Cette rencontre a enregistrée la participation d’une trentaine de membres du réseau.

Pour lancer le débat, le responsable du suivi évaluation du réseau, Daniel Thiéba, a partagé les résultats de l’évaluation 2008 -2009 du réseau. La présentation des résultats, du rapport aux participants a été assurée par Roukiattou Ouédraogo, la chargée de communication de Yam Pukri. Cette évaluation est le résultat de l’analyse d’une cinquantaine de questionnaires collecté auprès des membres directs du réseau.

Il ressort de cette évaluation, que 57% des répondants, ont connu le réseau grâce à leur participation aux activités des projets soutenus par IICD et 17% respectivement par les ateliers et les autres membres.
Concernant la participation des membres à la vie du réseau, 50% estiment être actifs. De plus, 93% des membership (ancien au moins d’un an) trouvent le réseau attractif. 76% sont satisfaits du réseau et ils estiment avoir atteints leurs objectifs grâce au réseau. Une grande majorité des enquêtés jugent qu’ils ont acquis des compétences grâce aux partages de savoirs et d’expériences.
Parmi, les services offerts par le réseau, les bulletins imprimés, le site web et les groupes de discussion sont respectivement les plus appréciés.
La plupart des membres disent tirer une satisfaction globale de leur appartenance au réseau. Pour eux, grâce à leur participation, au réseau, ils ont su introduire les TIC dans leurs activités professionnelles, augmenter leurs revenus, vendre leur expertise.

L’évaluation à tout de même dévoiler, deux points essentiels à améliorer. Il s’agit de susciter davantage la production du contenus par les membres du réseau et aussi améliorer la stratégie de lobbying du réseau. Cependant, le coordonnateur à souligner que le réseau devra accorder une attention importante à la qualité des productions à publier, car le site à atteint aujourd’hui un certain niveau d’importance et de popularité, au point qu’il constitue un principal outil de travail pour beaucoup d’internautes. « en moyenne, 500 et 1000 internautes visite le site par jour, de partout dans le monde, nous devons donc reconnaitre que la capacité de rédaction n’est pas aisée chez tout le monde et travailler à faciliter davantage la production de ceux qui ont déjà fait des propositions publiées, ou qui font des analyses pertinentes dans le Dgroup, qui pourront être repris sous forme d’articles. Il y a egalement, la possibilité de créer un blog sur le réseau social de burkina NTIC http://burkina-ntic.ning.com/ » propose le coordonnateur. Néanmoins, la prise en compte des recommandations faites par les membres pourraient aussi améliorer le point.

Sur la question du lobbying, les membres ont eu droit à des communications sur des expériences de lobbying, sur le concept du lobbying et sur le possibilités de lobbying au niveau du réseau burkina-ntic.
Pour introduire la thématique, M Thiéba a partagé l’expérience du réseau foncier rural, conduit par le Groupe de Recherche et d’Action sur le foncier (GRAF). Cette présentation a constitué une transition pour le chargé de partage de connaissance de l’IICD, Miep Lenoir. Elle a présenté le rôle et l’impact du plaidoyer dans la vie des organisations et son impact. Selon elle, une bonne stratégie de plaidoyer doit se bâtir autour d’un plan d’action comportant les éléments suivants :
un message clair ;
une solution simple ;
un groupe cible clair ;
un usage des médias ;
un appui politique ;
des alliances ;
une action ;
implication des célébrités si possible pour la campagne de sensibilisation.
« essayez ! N’ayez pas peur d’un échec » dira t-elle pour terminer.

Le coordonnateur du réseau dans, la même lancée, conseille pour un meilleur plaidoyer de présenter d’abord des expériences ou des activités déjà réalisées ou en réalisation. En outre, chaque groupe thématique se doit de profiter des activités menées par l’Etat pour apporter sa contribution. Enfin, il ne faut pas hésiter à écrire ou à demander à rencontrer des autorités ou des partenaires pour mettre en valeur ses actions. 

Toutes ses expériences ont édifiées et outillées chaque participant à l’atelier dans les méthodes et techniques de plaidoyer. C’est une étape qui a été très enrichissante pour les participants, au sens qu’ils ont pu savoir jusqu’où, les initiatives de lobbying peuvent porter un réseau.

Il est essentiellement ressortit que les actions de lobbying sont tout un ensemble de démarches qui doivent permettre à un réseau de montrer sa capacité à apporter sa part de solutions aux problèmes d’une société. Pour y arriver efficacement, trois leçons ont été retenues :
avoir des données percutantes et les dire ;
dire de manière courtoise et polie ;
chercher à proposer pour améliorer.

Pour passer de la théorie à la pratique, les participants ont été repartis en commission pour proposer des plans d’action de plaidoyer par groupe thématique. Ces résultats ont été dévoilé en plénière. Il a été convenu que chaque groupe thématique se rencontre pour travailler sur les différents plans proposés afin de terminer et passer à l’action.

Roukiattou Ouedraogo, Burkina-NTIC avec l’appui de Barthelemy Tenkodogo et Adama Kaboré

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