E-éducation
Les enseignants des lycées partenaires du projet Technologie de l’Information et de la Communication pour l’Education TICE-Burkina ont bénéficié d’une formation à la numérisation de leurs cours. Cette formation qui s’est tenue du 16 au 20 août dernier à l’université de Ouagadougou avait pour thème « formation aux outils de numérisation des contenus pédagogiques des professeurs »
Venue de FADA, de Ouahigouya, de Dédougou, Yako et Ouagadougou, une dizaine d’enseignants se sont familiarisés avec des logiciels d’aspiration de site HTTrack, de mise en ligne d’exercices interactives Hot Potatoes, de traitement d’image avec Adobe Illustrator, et de réalisation de site Web. Ces enseignants ont déjà bénéficié de plusieurs autres formations dans le cadre du projet TICE Burkina. En fin 2004, ils ont reçu une formation en langage html puis à l’utilisation du logiciel de création de site Dreamweaver.
Une des conditions pour participer à ces formations était de s’engager à réaliser un site web à contenu pédagogique à la fin de la formation. Selon le coordonnateur du projet Adama Traoré, Ces sites web sont presque prêts mais ils doivent les améliorer. C’est donc pour corriger ces insuffisances que cette formation a été initiée.
Grâce à ce projet soutenu par l’IICD, les élèves auront bientôt plus de possibilités pour améliorer leurs connaissances. Des cours seront disponibles sur des sites Internet et seront accessibles gratuitement pour tous les élèves du Burkina et d’ailleurs.
Ce projet qui est à sa phase pilote vise à améliorer la qualité de l’enseignement au Burkina Faso par l’introduction du potentiel des TIC au niveau de l’éducation. Il compte une dizaine de lycées dans lesquels on essaie d’introduire au tant que possible les nouvelles technologies pour voir quel peut être l’impact, affirme M Traoré.
Les femmes ont brillé par leur absence à cette formation.
Le coordonnateur du projet nous dira qu’au départ, il avait des femmes( 3 ou 4 ) mais au fur et à mesure que le projet avancait( tout le monde reconnaît que les femmes sont soumises à d’autres contraintes qui ne sont pas celles des hommes), elles ont abandonné leur place au profit des hommes.
Pour stimuler la productivité des enseignants, ces sites seront mis en compétitions et les meilleurs seront récompensés.
Vivement que nos consœurs saisissent prochainement ces opportunités pour éviter d’accentuer la fracture numérique de genre chez nous.
Roukiattou Ouédraogo de Burkina-NTIC